Julie Oliveira Souza est interviewée par Bruno Voloch

Julie Oliveira Souza est interviewée par Bruno Voloch

16 septembre 2020 0 Par Block-Out Actu

Bruno Voloch est l’un des grands passionnés de la Planète Volley et son blog fait référence au Brésil et bien au-delà. Cette fois-ci avec son blog, il s’est intéressé à une jeune française possédant des origines brésilienne, Julie Oliveira Souza. Block-Out vous propose une traduction de leurs échanges que vous pouvez retrouver en portugais brésilien sur ce lien.

Julie Oliveira Souza, citoyenne française qui a signé en Pologne, confesse : « Je veux vraiment jouer au Brésil ». Julie a aujourd’hui 25 ans, elle occupe le poste de pointue, est gauchère, fait 1m94 et possède la double nationalité franco-brésilienne.

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Comment a débuté votre carrière ?
Mon père était volleyeur professionnel et est parti jouer en France à l’âge de 25 ans. J’ai regardé tous ses matchs et finalement, il a été mon inspiration pour commencer dans ce sport.

Quand et comment avez-vous quitté le Brésil pour vivre en France ?
Je suis né en France. Ma mère est française et mon père est brésilien. Toute la famille de mon père est au Brésil et j’ai quitté le pays très jeune.

Pourquoi avez-vous choisi de vous installer en Pologne après avoir joué pratiquement toute votre vie en France ?
Je voulais vraiment jouer en dehors de la France. Je voulais voir et rencontrer d’autres cultures. L’opportunité s’est présentée pour jouer en Pologne qui est un grand championnat et je connaissais les qualités de l’entraîneur italien (Alessandro Chiappini). Il a une bonne réputation et travaille très bien. Je n’ai donc pas hésité.

Avec la double nationalité, aimeriez-vous jouer au Brésil un jour ?
Je veux vraiment aller jouer au Brésil. C’est un rêve que j’ai depuis que je suis petite.

Un club en particulier ?
Pas spécialement, j’aime Osasco, Minas, Praia clube et Flamengo.

Si les Jeux olympiques de Tokyo ont lieu, qui voyez-vous en favoris ?
Je pense à la Serbie et l’Italie en premier lieu.

Que pouvez-vous attendre de la France aux Jeux olympiques de 2024 ? Serez-vous présente à ce rendez-vous ?
C’est une belle opportunité pour la France et c’est aussi la première fois que l’équipe féminine pourra participer aux Jeux olympiques. Le plus important est de faire de notre mieux car le niveau est très élevé. Je vois aussi la possibilité d’inspirer les générations futures, ce sera peut-être notre principal héritage. Si Dieu le veut, je serai là. Je travaille dur pour cela.

Comment s’est passé ce retour du volley-ball post-pandémie ?
Cette situation de pandémie a rendu les choses très difficiles pour tout le monde, en particulier pour nous, les athlètes. C’était délicat d’arrêter de jouer pendant plus de six mois. Ainsi, la saison polonaise commence ce vendredi. J’avoue ma grande impatience.

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