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Après des Présidents de club professionnel, quelques joueurs se lassent du Président de la LNV

13 des 14 Présidents de club de Ligue A Masculine, les 10 Présidents de Ligue B Masculine avaient ensemble demandé l'annulation de leur championnat, la descente de Nice Volley-Ball en LBM et la montée de Cambrai Volley en LAM. Le Comité Directeur La LNV, avec son Président Alain Griguer qui préside aussi en l'occurence Nice Volley-Ball, avait refusé cette requête et laissé les championnats en suspens. Depuis quelques Présidents de club professionnel ont répondu par les réseaux sociaux et parfois par voix de presse sans cacher leur colère : Le premier, Yves Bouget (Président de Tours Volley-Ball) par un tweet assassin, Bruno Soirfeck (Président de Chaumont) avec l'Equipe, Antoine Exiga (Président d'Ajaccio) avec Corse Matin, Jérémie Ribourel (Président de Narbonne), etc, etc... Et maintenant, les joueurs commencent aussi à perdre patience comme l'américain Nicholas West qui évolue en LBM avec Mende Volley Lozère qui s'en prend au Président de la LNV sur les réseaux sociaux.

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Globalement, le comité directeur de la LNV a fait un bras d'honneur à tous les présidents de clubs qui avaient voté pour l'arrêt

Yves Bouget, Président de Tours Volley-Ball

On n'a pas respecté notre décision

Jérémie Ribourel, Président de Narbonne Volley

La ligue a souhaité attendre en raison de la situation sanitaire. Il y a trop d'incertitudes actuellement par rapport à l'évolution de la pandémie. Mais cela n'arrange rien et ça complique les choses avec les joueurs qui ne savent pas de quoi sera fait leur avenir. Pour la motivation, il n'y a rien de pire... La ligue ne va pas bien et cette annonce n'arrange rien

Antoine Exiga, Président du GFA Ajaccio

Aller à l'encontre d'une majorité est pour moi une chose inconcevable, c'est insupportable, lâche le dirigeant du club haut-marnais. La Ligue B, ainsi que les syndicats de joueurs et d'entraîneurs étaient sur la même ligne que nous. Cette gouvernance-là, je n'en veux plus, je n'en peux plus.

Bruno Soirfeck, Président de Chaumont Volley-Ball 52 Haute-Marne

Nous avons pris ces décisions pour la survie du volley-ball pro, plus le temps passe et que cette crise s'installe, il est clair que nous n'aurons pas le temps matériel d'organiser dans de bonnes conditions la fin de saison et la reprise de la compétition. 13 des 14 clubs sont unanimes. À Toulouse, nos étrangers sont rentrés chez eux, que ce soit Jorna (Pays-Bas), Closter (Argentine), Baxpöhler (Allemagne) ou Madsen (Danemark). C'est la même chose dans beaucoup d'autres clubs. Certains ont même coupé leurs contrats pour être libérés. Cela n'a aucun intérêt, on ne peut pas proposer un piètre spectacle au public, ce serait une pitrerie ! 

Didier Conjeaud, Co-Président des Sparcer's Toulouse

Le bureau directeur de la Ligue est censé représenter la vie des clubs. À l’évidence, il y a un gros décalage entre lui et nous. Ce qui me rend fou, c’est que cette non-décision qui préfère pour l’heure le gel des championnats à leur arrêt est juste une question de pognon. On vit pourtant une crise humanitaire ! Pour une fois que tous les clubs, grands comme plus petits, s’expriment d’une voix commune, eh bien ils ne sont pas entendus.

Yann Lavallez, Manager Général du Tourcoing Lille Métropole Volley

Nous sommes en crise, en guerre comme l’a répété à de nombreuses reprises le président de la République. Les championnats ne peuvent à l’évidence pas reprendre dans ces conditions qui ne s’arrêteront pas du jour au lendemain. Cela fait déjà des jours qu’il aurait fallu valider la saison blanche. Parce qu’en ce moment, l’important c’est l’humain, pas le sportif ! La santé de mes salariés est prioritaire. Je suis fier d’avoir, dès le premier jour, décidé de laisser partir mes filles pour rentrer chez elles en famille plutôt que de rester seules dans leur petit appartement marcquois. Et puis les joueuses sont sous contrat jusqu’au 30 juin. Nous sommes tous choqués. Continuer n’a plus aucun sens.

Vincent Joly, président du Volley Club de Marcq-en-Baroeul

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