Les interviews de Neto : Marquinho, un brésilien dans le projet féminin Paris 2024

Les interviews de Neto : Marquinho, un brésilien dans le projet féminin Paris 2024

16 mai 2021 0 Par Neto

Cette fois-ci, Neto est allé poser ses questions à Marquinho, coach au BOUC (Beauvais Oise Université Club). Nous vous laissons le connaitre à travers cette entrevue.

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Nous nous connaissons depuis longtemps, mais pourrais-tu te présenter aux lecteurs de Block-Out ?
Je suis Marcos de Oliveira, on m’appelle Marquinho, je suis brésilien. J’ai eu une carrière de 20 ans comme joueur professionnel, 13 saisons au Brésil, 2 fois vainqueur de la Coupe du Brésil, 2 fois Vice-Champion de la Superliga, j’ai joué 7 ans en Europe, dont au Portugal, puis en Roumanie et 5 saisons en France où j’ai été Champion en 2009 avec le Paris Volley et j’ai fini ma carrière en 2013 à Lyon (ASUL). En 2013, je suis rentré au Brésil où j’ai pu démarrer ma formation et ma carrière en tant qu’entraineur. En 2018 je suis revenu en France d’abord à St. Fons avec une équipe féminine, puis à Beauvais où j’entraine aujourd’hui une équipe masculine dans le championnat Elite. Depuis 2019 je fais partie aussi du projet Paris 2024 de l’Equipe de France Féminine avec le staff d’Émile Rousseaux.

Que penses-tu du futur Sélectionneur brésilien de l’Equipe de France ?
Bernardinho est l’un des meilleurs entraineurs au monde avec un palmarès et une expérience qui parlent d’eux-mêmes. Je pense que la Fédération Française a réussi un gros coup avec Bernardinho pour la succession de Laurent Tillie, je crois qu’il va faire un travail d’excellence comme d’habitude, c’est ça, sa carte de visite. J’ai eu l’opportunité de parler avec lui ces derniers temps et lui est très motivé pour ce nouveau challenge dans sa carrière. Je pense que le volley français et l’Equipe de France doivent profiter du temps que Bernardinho sera à la tête de ce projet pour passer un cap et s’installer définitivement comme une puissance du volley européen. Je n’ai aucun doute que la France sera l’un des favoris aux podiums sur toutes les compétitions d’ici à 2024.

Tu coaches à Beauvais, un ancien club de Ligue A Masculine, peux-tu parler de ton club d’aujourd’hui ?
Oui, j’ai joué à Beauvais en 2009-2010 en Ligue A, et puis je suis revenu au Club en 2019 tant qu’entraineur de l’équipe première évoluant en N2. Le club est en train de se restructurer, il y a des entraineurs dévoués et investis dans le club. Les dirigeants ont l’ambition de faire progresser le club, les bénévoles sont présents et participent au bon fonctionnement du club, et les supporteurs sont toujours présents et nous apportent de l’énergie et de la force supplémentaire.

Le BOUC a des ambitions de retour au plus haut niveau ?
A mon arrivée au club (en 2019), l’objectif a été alors de jouer monter jusqu’en Ligue B en 3 ans. Donc la première saison, nous avons réussi l’objectif, la saison 2019/2020, nous finissons premiers de la poule et nous montons en Elite. Cette saison, nous avons fini 4éme donc, sportivement pas d’accession en Ligue B, mais c’est encore faisable vue le changement du règlement et le nombre d’équipes en Ligue B pour les prochaines saisons. À voir !

Peux-tu nous raconter ton expérience avec l’équipe de France Féminine ?
En 2018, j’ai reçu un mail de la Fédération qui présentait le projet Paris 2024 pour le secteur féminin. Je m’y suis inscrit pour en faire partie, et j’ai été convoqué pour un premier stage d’observation en 2019 et bien d’autres ensuite. Dès le premier stage, je me suis senti bien intégré au groupe, au staff et au travail proposé par le Sélectionneur Emile Rousseaux. C’est quelqu’un d’admirable, passionné par son travail, très attentionné et attentif à tout ce qu’il se passe autour de lui, je suis très reconnaissant de l’opportunité qu’il m’a donné avec l’équipe de France féminine. J’adore l’ambiance de travail, je m’amuse beaucoup avec les filles, c’est un groupe sérieux qui travaille bien. Je tiens à remercier aussi tout le reste du staff de ce projet où le partage et l’échange sont constants et super enrichissants. Mon but, c’est de rester avec eux jusqu’en 2024 et aider l’Equipe de France Féminine à surprendre les adversaires aux JO à Paris.

Et que pourrais-tu dire de l’Equipe de France Féminine ?
C’est un groupe qui mélange des joueuses expérimentées et de jeunes joueuses de l’IFVB. Il y a une grosse marge de progressions. Certaines sont dans de gros championnats en Europe, comme en Italie, en Pologne, et cela apportera beaucoup à l’Equipe. Emile sait aussi positiver leur travail et prend le meilleur de chaque joueuse. Il leur a appris à jouer contre n’importe quelle équipe sans douter, même devant les plus grosses comme contre la Bulgarie ou la Serbie.

Neto