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Le candidat à la Présidence de la CEV, Hanno Pevkur est interviewé par World of Volley

Hanno Pevkur a accumulé des années d’expérience en tant que joueur, entraîneur, Ministre, Président de la Fédération de Volley-Ball d’Estonie, Vice-Président de la CEV (Confédération Européenne de Volleyball) et membre du conseil d’administration de la FIVB (Fédération Internationale de Volley-Ball). Il y a quelques jours à peine, Hanno Pevkur a officiellement annoncé la candidature au poste de président du CEV. WorldofVolley a obtenu du candidat une interview exclusive dont Block-Out vous fourni la traduction ici.

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Tout d'abord, quand avez-vous décidé de vous présenter au poste de président du CEV ?
Eh bien, j'envisageais cette option pendant un certain temps. Aussi, de nombreuses fédérations m'ont approché, m'ont posé des questions à ce sujet. La période précédente n'a pas été très facile pour moi puisque j'ai perdu mon père dimanche. J'étais avec ma famille et j'envisageais également cette option. Deux jours plus tard, j'ai pris la décision de me porter candidat à la présidence du CEV.

Vous avez déjà expliqué les principaux motifs de votre candidature à ce poste sur votre chaîne YouTube, mais pouvez-vous tout de même préciser un peu plus vos intentions ?
Les temps changent et le CEV doit se moderniser et s'adapter à la demande accrue de clarté de toutes parts, ainsi que profiter des nouvelles opportunités qui se présentent à nous. Ce n'est qu'alors que le CEV deviendra un partenaire attractif pour les gouvernements, les sponsors, les supporters et les médias ; ce n'est qu'alors que nous pourrons accroître la force commerciale et la popularité de notre sport à travers l'Europe. Nous devons changer certaines choses à l'égard de l'organisation. Je pense qu'il est temps de passer à l'étape suivante, car nous perdons le rythme en comparant le volley-ball à d'autres sports. Quand je dis autres sports, je ne parle pas de football, mais de basket et de handball. Nous devons apporter une nouvelle facette du leadership et faire passer le volley-ball à un autre niveau. Apporter de nouvelles technologies, être plus ouverts et transparents, élaborer de nouveaux plans de promotion, voilà quelques-unes des choses que nous devons faire. Nous devons déployer beaucoup d'efforts pour y parvenir.

Quelles ont été les réactions de votre fédération d'origine et pensez-vous que vous pouvez vous attendre à leur plein soutien dans ce domaine ?
Les réactions ont été très positives, non seulement de ma fédération natale mais aussi de toute l'Europe. Beaucoup d'entraîneurs et de joueurs m'ont soutenu et m'ont souhaité bonne chance. J'ai également reçu de nombreux messages de soutien de la part d'experts en volley-ball. J'espère que j'aurai la chance de diriger le CEV.

Quelle est votre opinion sur la façon dont les équipes nationales estoniennes participent aux grandes compétitions et, d'une manière générale, êtes-vous satisfait du développement du volley-ball dans votre pays ?
Lorsque je compare le volleyball estonien à une période d'il y a dix ans, nous avons fait de nombreux progrès. La dernière saison ne s'est pas bien passée pour notre équipe nationale masculine. Nous avons eu quelques petites blessures et c'est un coup dur pour nous, car nous n'avons pas beaucoup de joueurs de qualité. Ces dernières années, nous avons gagné la Ligue européenne, le groupe 3 de la Ligue mondiale, ce furent de bonnes années pour notre équipe nationale masculine. Quand on parle de l'équipe nationale féminine senior, elle a joué pour la première fois de son histoire à l'EuroVolley l'année dernière. Je suis heureux des progrès réalisés. Nous sommes également l'un des organisateurs du championnat d'Europe masculin et c'est une étape logique pour pousser le volley-ball en Estonie dans la bonne direction. Je peux dire que je suis heureux des résultats obtenus au cours des dix dernières années. Toutefois, il y a encore des progrès à faire.

Et enfin, comment évaluez-vous vos chances de devenir le nouveau président du CEV ?
Pour l'instant, nous sommes deux candidats, la date limite pour la soirée de nomination du président du CEV approche à grands pas. Donc, moi et Aleksandar Boricic, les chances sont de 50-50. Cependant, tout est entre les mains des fédérations nationales, elles sont en train de décider sur cette question. Je leur vais présenter mes projets, mon approche du volley-ball, de nouvelles idées et tout dépendra d'elles.

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