Un point suite à l’arrestation de la star Earvin Ngapeth

Un point suite à l’arrestation de la star Earvin Ngapeth

11 décembre 2019 0 Par Block-Out Actu

C’est dans tous les médias majeurs de France : Earvin Ngapeth a été mis en garde à vue par la justice brésilienne ce lundi 9 décembre 2019 suite à une affaire qui sort des terrains de volley-ball. Depuis, Le joueur vedette français de volley-ball a été libéré sous caution (10 000 euros). Block-Out fait un point sur cette affaire.

C’est lors d’une fête pour célébrer la troisième place de son club, le Zenit Kazan, au Championnat du Monde des clubs de la FIVB à Belo Horizonte que la star française de volley-ball a giflé les fesses d’une jeune femme qui était accompagnée de plusieurs personnes. Bien qu’Earvin Ngapeth ait de suite présenté ses excuses, expliquant qu’il avait confondu la jeune femme avec une autre personne, la situation s’est tout de même dégradée jusqu’à ce qu’une plainte pour harcèlement sexuel soit présentée à la justice brésilienne et qui a finalement conduit à la garde à vue du joueur français. Earvin Ngapeth a réitéré ses excuses a maintes reprises en arguant parfois maladroitement quelques explications en ces termes « en France, toucher les fesses d’une femme ne constitue pas une agression, ni une offense ». Avec la faveur du procureur, la juge brésilienne en charge de l’affaire, Fabiana Cardoso Gomes a accepté ce mardi 10 décembre une remise en liberté conditionnelle contre le paiement d’une caution de 10.000 euros. Suite à cela, Earvin Ngapeth a pris la direction de la Belgique pour rejoindre son équipe de Zenit Kazan et sera probablement présent pour participer au match de Ligue des Champions contre le VC Greenyard Maaseik.

Une vidéo tourne sur les sites italiens où l’on voit la scène. Block-Out a choisi de ne pas la relayer d’une part parce qu’il est difficile de juger de la scène, on n’entend pas les voix, et ensuite pour une question de droit. En tout cas, cette vidéo n’a pas empêché la liberté conditionnelle du joueur français.

De l’avis de Block-Out, il est étonnant que dès le début médiatique de cette affaire, le site Globo.com ait mêlé dans son article (en portugais brésilien) des faits qui n’ont rien à voir avec cette garde à vue, faits que d’autres médias français ont également repris voire mélangé avec d’autres affaires encore. Sans vouloir rentrer dans les détails, il convient de dire que ces faits concernent bien Earvin Ngapeth, qu’ils ont eu lieu en France en 2013 et en 2015 et qu’ils se sont terminés par une relaxe finale du joueur. Il est donc encore plus étonnant de revenir sur ces récits alors qu’ils n’ont aucun lien et ne constituent non plus une récidive. Par ailleurs, Le Figaro a également montré une vidéo du joueur menotté lors de sa libération sur son site internet dans la rubrique sport.

Il est évident qu’Earvin Ngapeth n’est pas un joueur lambda. Il est à associer à la Team Yavbou, à un volley-ball spectaculaire, aux derniers résultats en bronze, en argent ou en or de l’Equipe de France. Cela peut expliquer l’emballement médiatique autour de lui mais cela a certainement dépassé le raisonnable, notamment en relatant et rabâchant des faits passés pour lesquels il a été, nous le rappelons encore, relaxé.

Pendant ce temps, les passionnés de volley restent à l’écoute de cette affaire, pour le Zenit Kazan, pour l’Equipe de France (il ne faut pas oublier le Tournoi de la dernière chance Olympique de janvier en Allemagne).

Earvin Ngapeth – Merci à la CEV

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